4 research outputs found

    Joint inversions of three types of electromagnetic data explicitly constrained by seismic observations: results from the central Okavango Delta, Botswana

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    The Okavango Delta of northern Botswana is one of the world's largest inland deltas or megafans. To obtain information on the character of sediments and basement depths, audiomagnetotelluric (AMT), controlled-source audiomagnetotelluric (CSAMT) and central-loop transient electromagnetic (TEM) data were collected on the largest island within the delta. The data were inverted individually and jointly for 1-D models of electric resistivity. Distortion effects in the AMT and CSAMT data were accounted for by including galvanic distortion tensors as free parameters in the inversions. By employing Marquardt-Levenberg inversion, we found that a 3-layer model comprising a resistive layer overlying sequentially a conductive layer and a deeper resistive layer was sufficient to explain all of the electromagnetic data. However, the top of the basal resistive layer from electromagnetic-only inversions was much shallower than the well-determined basement depth observed in high-quality seismic reflection images and seismic refraction velocity tomograms. To resolve this discrepancy, we jointly inverted the electromagnetic data for 4-layer models by including seismic depths to an interface between sedimentary units and to basement as explicit a priori constraints. We have also estimated the interconnected porosities, clay contents and pore-fluid resistivities of the sedimentary units from their electrical resistivities and seismic P-wave velocities using appropriate petrophysical models. In the interpretation of our preferred model, a shallow∌40 m thick freshwater sandy aquifer with 85-100 Ωm resistivity, 10-32 per cent interconnected porosity and <13 per cent clay content overlies a 105-115m thick conductive sequence of clay and intercalated salt-water-saturated sands with 15-20 Ωm total resistivity, 1−27 per cent interconnected porosity and 15-60 per cent clay content. A third∌60 m thick sandy layer with 40-50 Ωm resistivity, 10-33 per cent interconnected porosity and <15 per cent clay content is underlain by the basement with 3200-4000 Ωm total resistivity. According to an interpretation of helicopter TEM data that cover the entire Okavango Delta and borehole logs, the second and third layers may represent lacustrine sediments from Paleo Lake Makgadikgadi and a moderately resistive freshwater aquifer comprising sediments of the recently proposed Paleo Okavango Megafan, respectivel

    Structure, chronology and mode of emplacement of the geant Okavango dyke system, Nord-Botswana. A multi-disciplinary approach

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    Les complexes de laves et dykes basaltiques formant la Grande Province Magmatique Karoo d'Afrique Australe (140 000 km2) se prolongent vers l'Est au niveau de la ceinture ignĂ©e de Ferrar, en Antarctique. L'origine de ces provinces magmatiques est gĂ©nĂ©ralement attribuĂ©e, soit Ă  la mise en place d'un panache mantellique dont l'expression de surface se marquerait par la convergence de plusieurs systĂšmes de dykes gĂ©ants dans la rĂ©gion de Nuanetsi (SO Zimbabwe), soit au poinçonnement d'une zone de subduction par un panache. Parmi les systĂšmes de dykes Karoo, le complexe gĂ©ant de l'Okavango (ODS), situĂ© au NE du Botswana, apparait sur les cartes aĂ©romagnĂ©tiques comme une structure magmatique linĂ©aire (N110E) de dimensions exceptionnelles (2000 x 100 km), recoupant le socle PrĂ©cambrien et sa couverture Karoo (sĂ©diments et laves). L'ODS constitue donc un indicateur de premier ordre pour mieux contraindre les modĂšles gĂ©odynamiques appliquĂ©s Ă  la Grande Province Magmatique Karoo, et les buts principaux de cette thĂšse ont donc consistĂ©, sur la base d'une approche multidisciplinaire, Ă  prĂ©ciser : 1) la chronologie de sa mise en place, 2) sa signature gĂ©ochimique, 3) sa structure, et 4) son mode de mise en place. La chronologie Ar-Ar obtenue sur les dykes et les coulĂ©es basaltiques montre leur contemporanĂ©itĂ© dans l'intervalle 178-180 Ma. Ces ages sont lĂ©gĂšrement plus jeunes que ceux obtenus sur le magmatisme Karoo du NO Zimbabwe, de Namibie et d'Afrique du Sud. Ces datations ont Ă©galement rĂ©vĂ©lĂ© la prĂ©sence de dykes d'Ăąge protĂ©rozoique au sein de l'ODS, suggĂ©rant la mise en place du complexe de dykes Karoo le long d'une structure linĂ©aire prĂ©-existante. L'analyse gĂ©ochimique des basaltes de Shadi-Shadi montre que les 2 sous-provinces 'Low-Ti et High-Ti', prĂ©cĂ©demment supposĂ©es marquer une zonation spatiale majeure, indiquent plutot une zonation temporelle Ă  l'intĂ©rieur des provinces Karro et Ferrar. Les signatures gĂ©ochimiques des roches mafiques 'Low-Ti et High-Ti' du NE Botswana sont typiques d'une origine Ă  partir d'un manteau enrichi lors d'un processus de subduction situĂ© plus au sud. Les mĂ©canismes de mise en place de l'ODS ont Ă©tĂ© abordĂ©s sur la base de l'analyse de 1) donnĂ©es aĂ©romagnĂ©tiques, 2) relevĂ©s magnĂ©tiques au sol, mesures de l'Anisotropie de SusceptibilitĂ© MagnĂ©tique, et 3) observations structurales. L'ODS est interprĂ©tĂ© comme un complexe filonien alimentĂ© par du magma se propageant latĂ©ralement d'E en W. L'existence Ă©ventuelle d'une chambre magmatique intermĂ©diaire dans la rĂ©gion de Tuli est suggĂ©rĂ©e par des directions d'Ă©coulement vertical dans les dykes. Cette chambre magmatique se serait comportĂ©e comme un rĂ©servoir de stockage, contribuant Ă  maintenir l'Ă©coulement du faisceau sur une distance de plus de 2000 km. Les mesures structurales indiquent que, durant la phase de magmatisme Karoo, la dilatation crustale a Ă©tĂ© accomodĂ©e pour l'essentiel, par l'intrusion des dykes, sans l'intervention de failles extensives. Les faisceaux de dykes Karoo N110 et N70 se sont injectĂ©s le long de discontinuitĂ©s prĂ©-Ă©xistantes intra-socle, rĂ©activĂ©es comme des fractures obliques (N110) ou en extension pure (N70) en rĂ©ponse Ă  une extension rĂ©gionale orientĂ©e au N160. A l'Ă©chelle rĂ©gionale, le systĂšme radial de dykes/fractures Karoo convergeant au point triple de Nuanetsi est donc interprĂ©tĂ©e comme une structure hĂ©ritĂ©e, superposĂ©e aux bordures des cratons du Kaapvaal et du Zimbabwe, et il ne peut donc plus ĂȘtre considĂ©rĂ© comme l'expression spĂ©cifique d'un panache mantellique.BREST-BU Droit-Sciences-Sports (290192103) / SudocPLOUZANE-Bibl.La PĂ©rouse (290195209) / SudocSudocFranceF

    Structure, chronology and mode of emplacement of the geant Okavango dyke system, Nord-Botswana. A multi-disciplinary approach

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    Les complexes de laves et dykes basaltiques formant la Grande Province Magmatique Karoo d'Afrique Australe (140 000 km2) se prolongent vers l'Est au niveau de la ceinture ignĂ©e de Ferrar, en Antarctique. L'origine de ces provinces magmatiques est gĂ©nĂ©ralement attribuĂ©e, soit Ă  la mise en place d'un panache mantellique dont l'expression de surface se marquerait par la convergence de plusieurs systĂšmes de dykes gĂ©ants dans la rĂ©gion de Nuanetsi (SO Zimbabwe), soit au poinçonnement d'une zone de subduction par un panache. Parmi les systĂšmes de dykes Karoo, le complexe gĂ©ant de l'Okavango (ODS), situĂ© au NE du Botswana, apparait sur les cartes aĂ©romagnĂ©tiques comme une structure magmatique linĂ©aire (N110E) de dimensions exceptionnelles (2000 x 100 km), recoupant le socle PrĂ©cambrien et sa couverture Karoo (sĂ©diments et laves). L'ODS constitue donc un indicateur de premier ordre pour mieux contraindre les modĂšles gĂ©odynamiques appliquĂ©s Ă  la Grande Province Magmatique Karoo, et les buts principaux de cette thĂšse ont donc consistĂ©, sur la base d'une approche multidisciplinaire, Ă  prĂ©ciser : 1) la chronologie de sa mise en place, 2) sa signature gĂ©ochimique, 3) sa structure, et 4) son mode de mise en place. La chronologie Ar-Ar obtenue sur les dykes et les coulĂ©es basaltiques montre leur contemporanĂ©itĂ© dans l'intervalle 178-180 Ma. Ces ages sont lĂ©gĂšrement plus jeunes que ceux obtenus sur le magmatisme Karoo du NO Zimbabwe, de Namibie et d'Afrique du Sud. Ces datations ont Ă©galement rĂ©vĂ©lĂ© la prĂ©sence de dykes d'Ăąge protĂ©rozoique au sein de l'ODS, suggĂ©rant la mise en place du complexe de dykes Karoo le long d'une structure linĂ©aire prĂ©-existante. L'analyse gĂ©ochimique des basaltes de Shadi-Shadi montre que les 2 sous-provinces 'Low-Ti et High-Ti', prĂ©cĂ©demment supposĂ©es marquer une zonation spatiale majeure, indiquent plutot une zonation temporelle Ă  l'intĂ©rieur des provinces Karro et Ferrar. Les signatures gĂ©ochimiques des roches mafiques 'Low-Ti et High-Ti' du NE Botswana sont typiques d'une origine Ă  partir d'un manteau enrichi lors d'un processus de subduction situĂ© plus au sud. Les mĂ©canismes de mise en place de l'ODS ont Ă©tĂ© abordĂ©s sur la base de l'analyse de 1) donnĂ©es aĂ©romagnĂ©tiques, 2) relevĂ©s magnĂ©tiques au sol, mesures de l'Anisotropie de SusceptibilitĂ© MagnĂ©tique, et 3) observations structurales. L'ODS est interprĂ©tĂ© comme un complexe filonien alimentĂ© par du magma se propageant latĂ©ralement d'E en W. L'existence Ă©ventuelle d'une chambre magmatique intermĂ©diaire dans la rĂ©gion de Tuli est suggĂ©rĂ©e par des directions d'Ă©coulement vertical dans les dykes. Cette chambre magmatique se serait comportĂ©e comme un rĂ©servoir de stockage, contribuant Ă  maintenir l'Ă©coulement du faisceau sur une distance de plus de 2000 km. Les mesures structurales indiquent que, durant la phase de magmatisme Karoo, la dilatation crustale a Ă©tĂ© accomodĂ©e pour l'essentiel, par l'intrusion des dykes, sans l'intervention de failles extensives. Les faisceaux de dykes Karoo N110 et N70 se sont injectĂ©s le long de discontinuitĂ©s prĂ©-Ă©xistantes intra-socle, rĂ©activĂ©es comme des fractures obliques (N110) ou en extension pure (N70) en rĂ©ponse Ă  une extension rĂ©gionale orientĂ©e au N160. A l'Ă©chelle rĂ©gionale, le systĂšme radial de dykes/fractures Karoo convergeant au point triple de Nuanetsi est donc interprĂ©tĂ©e comme une structure hĂ©ritĂ©e, superposĂ©e aux bordures des cratons du Kaapvaal et du Zimbabwe, et il ne peut donc plus ĂȘtre considĂ©rĂ© comme l'expression spĂ©cifique d'un panache mantellique.BREST-BU Droit-Sciences-Sports (290192103) / SudocPLOUZANE-Bibl.La PĂ©rouse (290195209) / SudocSudocFranceF

    Karoo large igneous province: Brevity, origin, and relation to mass extinction questioned by new 40Ar/39Ar age data

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    The peak activities of continental flood basalts are currently considered as huge and brief (1 m.y.) magmatic events, with strong implications for geodynamics and biotic turnover. New 40Ar/39Ar dates on the Karoo flood basalts (southern Africa) show a longer duration of magmatism (8 m.y., with 6 m.y. for the main volume) with an apparent south-to-north migration, along with briefer distinctive pulses inside the province. This suggests that the Karoo province does not fit the general plume model invoked for most continental flood basalts (including the Karoo) and may explain the absence of a major contemporaneous mass extinction
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